
Moisissures et mycotoxines : les grandes oubliées de l’équation santé
On te parle de stress, d’âge, de fatigue.
Mais au fond de toi… tu sais qu’il y a autre chose.
Quelque chose d’invisible, qui ne sort pas dans les bilans classiques.
Et pourtant, ton corps crie. Fatigue inexpliquée. Hypersensibilité. Sueurs nocturnes. Douleurs diffuses. Comme si plus rien ne répondait normalement.
Je le vois chaque semaine dans mes suivis.
Des gens à bout de souffle, avec un système nerveux en surchauffe…
et des médecins qui disent : tout est beau.
Mais on ne teste pas les mycotoxines.
Ces toxines produites par certaines moisissures s’infiltrent dans le quotidien sans qu’on s’en rende compte.
Elles enflamment, dérèglent, saturent. Et elles peuvent transformer un corps sain en champ de bataille silencieux.
Le pire? C’est que tu peux vivre avec ça pendant des années… sans jamais savoir que c’est ça.
Alors pour y voir plus clair, voici un aperçu des moisissures les plus problématiques, des toxines qu’elles produisent… et de leur impact réel sur ta santé.
Moisissures et Mycotoxines problématiques pour la santé

Mais les moisissures ne se contentent pas d’exister dans ton environnement.
Elles laissent derrière elles des toxines actives, parfois longtemps après l’exposition.
Ces mycotoxines voyagent dans l’air, contaminent les aliments, s’infiltrent dans les tissus… et pour certaines, elles peuvent être mesurées dans l’urine.
👉 Voici les plus fréquentes, leurs sources, et les dommages qu’elles peuvent causer dans ton organisme.
Mycotoxines fréquemment testées

🔍 Marqueurs observés et interprétations détaillées
Quand les symptômes s’accumulent, mais que les tests standards restent « normaux », certains indices peuvent se cacher ailleurs…
Dans l’urine, on peut retrouver des marqueurs métaboliques qui témoignent d’un stress interne, d’une prolifération fongique, ou d’un système de détox débordé.
Ce sont des signaux subtils, mais puissants.
Ils ne disent pas seulement ce que tu as… ils révèlent ce que ton corps essaie de gérer en silence.
👉 Voici quelques marqueurs clés, ce qu’ils indiquent, et comment les aborder concrètement.
1. Citramallic→ Sous-produit issu d’un métabolisme altéré des acides aminés à chaîne ramifiée (leucine, isoleucine).⚠️Fréquemment lié à une croissance de levures ou bactéries opportunistes intestinales.Solutions recommandées :protéines digestes, soutien hépatique (NAC, glutathion), réduction des sucres.
2. 5-Hydroxymethyl-2-furoic→ Métabolite secondaire retrouvé dans les expositions à certaines moisissures (notamment Aspergillus).⚠️Présent en cas de fermentation excessive.Solutions :filtration air, liants intestinaux, antifongiques doux (caprylique, ail, origan).
3. 3-Oxoglutaric→ Produit de dégradation associé à Candida albicans.⚠️Corrélé à la brume mentale, fatigue, douleurs musculaires.Solutions :antifongiques naturels, zinc/molybdène, CoQ10, L-carnitine.
4. Furan-2,5-dicarboxylic→ Dérivé fongique lié aux moisissures ou bactéries intestinales.Solutions :inspection environnementale, antifongiques locaux, soutien des émonctoires.
5. Furancarbonylglycine→ Présent en cas de stress oxydatif chronique et surcharge intestinale.Solutions :antioxydants (curcumine, sélénium), enzymes digestives, nettoyage progressif.
6. Tartaric→ Toxine liée à Candida, interfère avec le cycle de Krebs.Solutions :bains de bouche antifongiques, magnésium malate, soutien neuro (taurine, glycine).
7. Arabinose→ Marqueur très sensible de Candida intestinal.Solutions :arrêt des sucres simples, lactofermentations faibles en histamine, S. boulardii.
8. Carboxycitric→ Indice d’exposition à des mycotoxines environnementales (Aspergillus).Solutions :tests ERMI/EMMA, glutathion, chlorella, zéolithe.
9. Tricarballylic→ Toxine fongique qui interfère avec le magnésium et le cycle de Krebs.Solutions :magnésium malate/glycinate, NADH, bains de sel d’Epsom.
Quand on regarde ces marqueurs un à un, ça peut sembler technique… mais derrière chaque nom compliqué, il y a un message bien réel.
Ce sont les traces d’un corps qui tente de composer avec ce qu’on ne voit pas — mais qui l’épuise de l’intérieur.
Et quand les symptômes s’accumulent sans réponse claire, il est essentiel de poser les bonnes questions… avec les bons outils.
C’est pourquoi j’utilise en clinique un test urinaire spécialisé, capable de révéler ce que les bilans classiques ne montrent pas.
C’est souvent ce test qui permet, enfin, de mettre le doigt sur la surcharge réelle.
Et à partir de là, tout devient plus clair. Plus logique. Plus concret.
Si tu veux savoir si les mycotoxines jouent un rôle dans ce que tu vis, il est peut-être temps de creuser un peu plus loin.
Plan d'intervention en 3 phases
Chaque personne est unique, chaque terrain aussi.
Mais il existe des étapes clés qui peuvent aider à amorcer le processus, à soutenir le corps sans le brusquer, et à retrouver un peu de stabilité.
Voici un exemple de plan en trois phases que j’adapte souvent, selon les symptômes, la tolérance, et le niveau d’exposition.
Phase 1 : Détoxification en douceur (semaines 1 à 3)Soutien du foie (chardon-marie, NAC, glutathion), introduction de liants doux, réduction des sucres fermentescibles.
Phase 2 : Assainissement ciblé (semaines 4 à 8)Antifongiques naturels, enzymes antifongiques, S. boulardii, fibres prébiotiques douces.
Phase 3 : Rééquilibrage & stabilisation (semaines 9 à 12)Soutien mitochondrial, alimentation anti-inflammatoire faible en histamine, soutien de la muqueuse intestinale.
Mais avant d’implanter un protocole, encore faut-il identifier les sources.
C’est là que certains tests environnementaux et biologiques peuvent vraiment faire la différence.
Car tant qu’on continue à respirer ou absorber des toxines au quotidien, le corps reste en état d’alerte… et tourne en rond.
Quand les tests parlent enfin
Tu as maintenant une idée plus claire de l’impact des moisissures et des mycotoxines sur le corps.
Mais encore faut-il pouvoir les détecter de manière fiable.
C’est là que certains outils deviennent précieux, notamment les tests spécialisés qui permettent d’identifier les toxines environnementales dans l’urine.
Ils ne remplacent pas une analyse complète du terrain… mais ils offrent un éclairage très concret sur ce que le corps tente d’éliminer.
Voici quelques mycotoxines fréquemment identifiées et les effets qu’elles peuvent provoquer :
Aflatoxine M1 (AFM1) : produite par Aspergillus flavus — toxique pour le foie, possible facteur d’immunodépression.
Ochratoxine A (OTA) : retrouvée dans les maisons contaminées — affecte reins, immunité et système nerveux.
Roridine E, Verrucarine A : issues de Stachybotrys chartarum — très cytotoxiques, elles perturbent la synthèse des protéines.
Zéaralénone (ZEA) : de type œstrogénique — influence le cycle menstruel et le système hormonal.
Chaetoglobosine A, Citrinine, Gliotoxine, Acide mycophénolique, Stérigmatocystine : chacune avec son propre lot d’effets sur les organes, les membranes cellulaires ou le système immunitaire.
Toutes ne sont pas testées dans les laboratoires classiques. Mais certaines analyses fonctionnelles permettent d’en détecter plusieurs à la fois.
Et si les résultats confirment une intoxication?
Pas besoin de paniquer.
Mais il est essentiel d’agir — avec méthode, patience et respect du rythme de ton corps.
Voici les étapes que je recommande de garder en tête :
1. Identifier et éliminer la source
Sans ça, tout le reste s’effondre.
Inspection de l’environnement (test ERMI ou EMMA), purification de l’air, retrait des matériaux contaminés, ajustement de l’humidité… chaque détail compte.
Et parfois, la source est là où on ne l’attendait pas : un matelas, un sous-sol mal ventilé, une vieille commode.
2. Soutenir l’élimination en douceur
Détox ne veut pas dire choc.
On privilégie une relance progressive avec des agents comme le glutathion, la chlorella, le charbon activé, la zéolithe ou la NAC.
Toujours en écoutant les réactions du corps.
3. Renforcer les barrières naturelles
L’intestin, la peau, la barrière hémato-encéphalique : tout cela doit être soutenu et réparé.
L-glutamine, zinc carnosine, acides gras essentiels… permettent de restaurer les défenses.
4. Adapter l’approche selon ton terrain
Aucune stratégie ne devrait être copiée-collée.
Certains auront besoin d’un soutien mitochondrial, d’autres d’un accompagnement hormonal ou émotionnel.
C’est là que le suivi personnalisé devient précieux.
Un chemin vers plus de clarté
Sortir de l’impact des mycotoxines ne se fait pas en un claquement de doigts.
Mais c’est possible — et souvent, ça commence par une prise de conscience.
Le fait de nommer, de comprendre, d’évaluer… c’est déjà sortir du brouillard.
Quand les toxines s’accumulent, elles déclenchent une réaction en chaîne.
Chez beaucoup de gens, c’est le système immunitaire qui s’emballe.
Les mastocytes — ces petites sentinelles censées nous protéger — deviennent hyperactifs.
Ils libèrent de l’histamine, de l’inflammation, et tout le système se met à réagir à outrance… même à ce qui ne posait pas problème avant.
Comprendre ça, c’est une révélation pour plusieurs.
Ça permet de sortir de l’errance, et surtout, de cesser de penser que « c’est dans ta tête ».
Ton corps a une capacité incroyable d’adaptation et de réparation.
Mais il a besoin d’espace. De soutien. Et de repères.
Questions et accompagnement
Tu n’as pas besoin d’avoir un diagnostic pour ressentir que quelque chose ne tourne pas rond.
Quand le système nerveux s’emballe, que le sommeil devient léger, que les aliments ne passent plus comme avant, que les émotions deviennent plus intenses… il est possible que les mastocytes soient suractivés, en réponse à un environnement que ton corps ne tolère plus.
Tu te reconnais dans ce que je décris?
Fais ce court quiz pour voir si les mycotoxines pourraient être en cause.
👉 [Accéder au quiz]
Les mycotoxines sont invisibles — mais elles laissent une empreinte.
Une surcharge silencieuse qui perturbe l’immunité, l’humeur, les hormones.
Et tant qu’on ne met pas en lumière ces déclencheurs cachés, on reste à essayer de contrôler les symptômes, sans vraiment avancer.
Tu n’es pas obligé·e de faire ce chemin seul·e.
Mon rôle, c’est de t’aider à faire les liens, à éclairer ce que la médecine traditionnelle ne regarde pas toujours, et à bâtir un plan qui respecte ton rythme, ton histoire, et ton niveau de tolérance.
✨ Il existe des pistes concrètes. Il existe des approches respectueuses.
Et surtout, il existe un espace pour toi, sans jugement ni pression.
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Kathleen Tremblay ND. PhyD K.in
Pour votre santé Globale
De la connaissance nait le pouvoir! Devient maitre de ta santé!
*Veuillez noter que les informations et suggestions de cet article ne remplacent pas un avis médical et sont ici à titre informatif. Si vous prenez de la médication, veuillez vous informer auprès de votre pharmacien ou médecin avant de débuter la prise de suppléments.
💡 Psst ! Sur le blogue, tu trouveras d’autres articles pratiques pour nettoyer ton terrain, soutenir ton immunité et comprendre ce que ton corps essaie de dire.